Un essai de description tout-à-fait subjectif.
(Die Hochbegabung) Quand on pense dans ma région à la Belgique en général et aux Belges en particulier, la première « caractéristique » que l’on mentionne bien souvent, c’est les frites.
Pourtant, réduire ce petit pays et ses habitants à un morceau de pomme de terre – bien que délicieux – serait aussi faux que de réduire une voiture à l’huile de moteur utilisée.
Il est vrai que sans l’invention de ce snack maint étudiant se verrait confronter à de gros problèmes d’alimentation. Et cela, non seulement en Belgique.
Mais la Belgique peut mieux dans le domaine de la restauration. Saviez-vous par exemple que les meilleures caves à vin se trouvent dans ce pays ? Non sans parler des nombreuses sortes de bières que l’on peut y déguster...
Mais cela ne répond qu’indirectement à notre question du départ. Voyons voir.
Je pense que l’on ne peut pas parler DU Belge, comme l’on parlerait DU Français ou DE l’Allemand. Je veux dire par là que Monsieur Tout-le-Monde ne connait peut-être pas le patriotisme typique à ses voisins européens. Cela change pourtant quand les événements deviennent importants. On n’oubliera pas les longues files lors du décès du Roi Baudouin Ier ou les manifestations pendants le procès Dutroux. Plus d’un million de citoyens se sont rendus à Bruxelles pour participer aux activités, à savoir plus ou moins 10 % de la population nationale. Imagineriez-vous cela en Allemagne ou en France ?
La Belgique, c’est tout d’abord un état « artificiel » créé en 1831 entre la France au sud et les Pays-Bas au nord. Ce qui fait qu’on y retrouve deux, voire trois mentalités différentes, si l’on tient compte des 60.000 germanophones dans l’est du pays.
Si l’on tire une ligne imaginaire sur la carte à travers Bruxelles, le nord est en main flamande, le sud en main francophone. Au début de sa jeune histoire le pays prospérait surtout dans la partie francophone grâce à l’industrie lourde dans la région de Liège et de Charleroi, alors que dans la région flamande vivait une population active avant tout dans l’agriculture et l’élevage. Cela a mené à installer la langue française comme langue nationale. Alors que la population rurale parlait le flamand ou un des nombreux dialectes ressemblant au néerlandais, la bourgeoisie flamande parlait le français.
Entretemps, à cause de la disparition d’une bonne partie de l’industrie lourde on peut dire que la richesse économique s’est installée plutôt dans le nord du pays : la Flandre a réussi à attirer maintes nouvelles technologies, avantage dû également à la proximité du port d’Anvers.
Je pense que c’est surtout ce déséquilibre économique entre le nord et le sud qui a mené ces dernières années à une renaissance de ce que l’on peut appeler le conflit linguistique. Le fédéralisme y a mis du sien, réclamant pour une région les subsides octroyés à l’autre, menant parfois à des résultats tout-à-fait farfelus...
Que dire de la région germanophone ? C’est sans doute la minorité la plus avantagée de toute l’Europe. Il est vrai qu’il est très difficile d’expliquer à un étranger pourquoi un groupe de 60.000 citoyens puisse se gréer le luxe de plusieurs ministres...
Tout cela mène véritablement à des curiosités politiques telles que nous les vivons actuellement en Belgique. Il doit être dit pourtant que cela semble laisser Monsieur Tout-le-Monde relativement indifférent.... Une autre particularité belge !
Der Autor: André Leyens, Jahrgang 1963, ist im deutsch-französischen Belgien geboren. An der Université de Liège – Belgien – studierte er Maschinenbau und schloss dieses Studium ab mit dem Ingenieur Civil Electromécanicien, Tendance Mécanique (Dipl.-Ing). Nach sechs Jahren als Betriebsleiter liess er sich zum Money Coach ausbilden. Heute praktiziert er „Finanzen zum Anfassen“ – als Berater, Trainer und Gastdozent an der Europäische Fachhochschule (EUFH) Brühl. Leyens ist alleinerziehender Vater, spielt in seiner Freizeit Fussball und Badmington und musiziert mit Freunden. Eine weitere Leidenschaft ist das Lesen. Er ist Money-Blogger und engagiert sich für Aufklärung im Finanzwesen – so, dass jede/r es verstehen und Spass daran haben kann: http://www.fizuma.blogspot.com/;
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