Die Hochbegabung Vous approchez d’un carrefour, la circulation est fluide et vous distinguez à deux, trois cents mètres un feu de circulation, encore au vert. En tant que pilote averti, vous levez légèrement le pied et laissez rouler tranquillement votre véhicule, en attente bien entendu que le feu puisse passer du vert au rouge et que donc vous ayiez bien le temps de le stopper.
C’est une situation quotidienne, me direz-vous, qui n’exige certainement pas de précautions particulières. Il ne vous viendrait sans doute jamais à l’idée de jeter un coup d’oeil aux alentours à la recherche d’un signal routier qui vous rappellerait à l’ordre et vous forcerait à décélérer...
Et bien, la même situation chez nos voisins allemands vous surprendrait d’autant plus. Il est là tout-à-fait normal de trouver à uns distance respectable d’un carrefour un panneau d’obligation indiquant une vitesse limite de 70 km/h. Sur ce premier panneau suit un second signal analogue, qui lui, indique une vitesse limite de 50 km/h ; bien souvent vous en trouverez un troisième qui vous limite à une vitesse de 30 km/h, pour vous menez finalement au carrefour en question, où vous vous arrêtez naturellement.
Et ensuite, aprés avoir repris votre route – sans doute parce que nos voisins y voient un certain esthétisme – le tout se répète dans l’ordre inverse.
Toutes ces précautions seraient-elles nécessaires parce que les allemands ne savent pas, que pour venir à l’arrêt d’une certaine vitesse, il faut naturellement passer par le stade de 70, 50 et 30 km/h ? Ou que pour l’atteindre à nouveau, il faut lever le pied de la pédale de frein et évidemment pousser les gaz pour une nouvelle fois passer le cap des 30, 50 et 70 km/h ?
La question est tellement triviale que la réponse est claire : naturellement non !!
Ce qui pourrait faire (sou-)rire dans le quotidien du trafic routier trouve ses racines dans un domaine bien plus profond du psychisme allemand, à savoir son besoin quasi innébranlable de vouloir tout règler jusqu’au plus petit détail.
Dans le pays des poètes et penseurs comme on l’appelle bien souvent en mémoire des ses grandes personnalités Schiller et Goethe, ce trait de caractère se retrouve dans tous les domaines de la vie. Dans la politique, dans l’économie, dans la vie de Monsieur Tout-Le-Monde.
C’est certes un grand avantage dans certaines questions primordiales comme par exemple celle de savoir, à quel moment on peut déclarer un individu pour mort, que de s’occuper de tous les détails, aussi petits qu’ils soient. Mais cela mène dans d’autres situations à des résultats assez farfelus. Il n’étonne pas par exemple que 70% de la littérature fiscale mondiale se consacre aux réglementations allemandes.
Des exemples moins comiques se retrouvent dans le domaine des nouvelles technologies. Saviez-vous que le format MP3 de la musique sur votre GSM était une invention allemande ? Ce sont pourtant les japonnais qui en ont fait un succès commercial. La firme allemande qui inventa jadis la télévision - noir et blanc et couleurs – n’existe plus. Il en va de même dans le domaine biotechnologique, pharmaceutique et beaucoup, beaucoup d’autres : les idées sont d’origine allemande, leur réalisation commerciale se fait à l’étranger. Les allemands s’inquiètent de tout ce qui pourrait se passer (ils s’attendent malheureusement bien souvent au pire !), les étrangers se demandent entretemps comme mener l’invention ou la découverte à sa maturité commerciale.
Pour un pays qui ne dispose pas de ressources minières, pétrolières ou de gaz et qui « vit » pour ainsi dire de ce qui se passe entres les deux oreilles de ses citoyens, nous avons affaire ici à uns situation peut-être alarmande. Il reste à espérer que la mentalité changera dans les générations à venir....
Il est temps, car certains indices – et l’auteur de ce texte, qui vit en Allemagne depuis voilà 23 ans, sait de quoi il parle – laissent supposer que cette « maladie » est contagieuse à un haut degré ! Et là, c’est plus marrant du tout !!!
Der Autor:
André Leyens, Jahrgang 1963, ist im deutsch-französischen Belgien geboren. An der Université de Liège – Belgien – studierte er Maschinenbau und schloss dieses Studium ab mit dem Ingenieur Civil Electromécanicien, Tendance Mécanique (Dipl.-Ing). Nach sechs Jahren als Betriebsleiter liess er sich zum Money Coach ausbilden. Heute praktiziert er „Finanzen zum Anfassen“ – als Berater, Trainer und Gastdozent an der Europäische Fachhochschule (EUFH) Brühl. Leyens ist alleinerziehender Vater, spielt in seiner Freizeit Fussball und Badmington und musiziert mit Freunden. Eine weitere Leidenschaft ist das Lesen. Er ist Money-Blogger und engagiert sich für Aufklärung im Finanzwesen – so, dass jede/r es verstehen und Spass daran haben kann: http://www.fizuma.blogspot.com/; http://www.av-fizuma.blogspot.com/; http://www.kids fizuma.blogspot.com/
André Leyens, Jahrgang 1963, ist im deutsch-französischen Belgien geboren. An der Université de Liège – Belgien – studierte er Maschinenbau und schloss dieses Studium ab mit dem Ingenieur Civil Electromécanicien, Tendance Mécanique (Dipl.-Ing). Nach sechs Jahren als Betriebsleiter liess er sich zum Money Coach ausbilden. Heute praktiziert er „Finanzen zum Anfassen“ – als Berater, Trainer und Gastdozent an der Europäische Fachhochschule (EUFH) Brühl. Leyens ist alleinerziehender Vater, spielt in seiner Freizeit Fussball und Badmington und musiziert mit Freunden. Eine weitere Leidenschaft ist das Lesen. Er ist Money-Blogger und engagiert sich für Aufklärung im Finanzwesen – so, dass jede/r es verstehen und Spass daran haben kann: http://www.fizuma.blogspot.com/; http://www.av-fizuma.blogspot.com/; http://www.kids fizuma.blogspot.com/